Je m'essoufflais

Le bilan de compétences, c'est quelque chose que je ne connaissais pas, c'est une collègue qui m'en a parlé parce qu'elle-même l'avait fait.
Et c'est vrai que c'est un moment charnière dans mon travail parce que c'est vrai que je m'essoufflais à mon travail, j'en avais marre...ça ne tournais plus comme ça devait tourner et je me suis dit « pourquoi pas » et voilà.

Oui, j'ai saisi l'occasion et je pense que c'est un moment qui était...c'était le bon moment de le faire.

Ca tombait bien ? Ça tombait bien à ce moment-là. 

Concrètement, qu'est-ce que ça vous a apporté ce bilan de compétence, à vous personnellement ? 

Moi je dirais un éclairage, des clés, ça m'a ouvert aussi, ça m'a appris à mieux me connaître, à mettre des mots sur ce que j'étais, ce que je voulais ou pas.

ça m'a appris énormément de choses et grâce à tout ça, ça m'a aidé à faire des choix, ou à explorer d'autres choses. 

Parce que c'était l'occasion, justement de pouvoir explorer ? 

On ne vous dit pas de faire telle ou telle chose, c'est une ouverture et on vous donne plusieurs pistes, et moi ça m'a permis d'essayer plusieurs choses et d'avancer. 

Donc par la suite, après ce bilan de compétence, vous avez réalisé quoi comme démarches ? 

Je n'ai pas attendu après, je l'ai déjà fait simultanément, je pense, au fur et à mesure que les séances se passaient, donc j'ai entamé d'autres démarches, en autre, moi c'était vers l'enseignement, parce qu'il y a des papiers à faire, des appels au moniteur, donc j'ai commencé à faire ça...

Pendant votre bilan de compétence ? Oui, en parallèle. 

Et ce qui était bien justement, c'est qu'on se donnait un petit peu, je ne vais pas dire des petits objectifs, mais on se disait « tiens, je vais faire ça pour la fois prochaine » et d'être accompagné de quelqu'un ça aide, même si il n'y a aucune obligation, mais de se dire « tiens, je vais faire ça pour la semaine prochaine, je vais faire telle démarche, je vais me renseigner pour telle chose », et voilà. 
Faites le, n'hésitez pas, c'est vraiment porteur et...il faut le faire, certainement.

Parce que ça éclaircit pas mal de choses ?

Oui, parce que surtout dans le domaine de la santé, je pense qu'on est toujours dans un circuit qui ne s'arrête jamais, le circuit des soins, il n' y a pas de début, il n 'y a pas de fin, ça tourne 24h/24, de semaine en semaine et ça cela permet de se détacher un petit peu et de faire un peu le point, surtout quand on a déjà fait quelques années dans le même domaine, on se dit « qu'est ce qu'on fait là, maintenant, vers où je vais, qu'est ce que je veux faire les prochaines années », et cetera.